Rue des Villages, dans le vallon, en arrivant à la Touche, venant de Cangey.

Puits couvert, souvent confondu avec un pigeonnier.

Ce type de construction daterait de la moitié du XIXème siècle. Les murs sont en pierre enduits d’un mortier de chaux aérienne et la toiture est en tuiles plates du pays sur une charpente caractéristique. A l’extérieur, subsiste un petit bassin accolé à la construction qui fait de celle-ci une pièce unique dans la région. Cette construction aurait été réalisée pour protéger le puits servant à arroser des greffes cultivées dans le champ voisin mais aussi pour alimenter en eau potable la maison située en haut du coteau qui ne disposant pas d’un puits personnel avant 1914 devait aller au puits du village. Pour remonter l’eau jusqu’à l’habitation, il fallait employer une personne. La dernière à avoir assuré cette « corvée » fut la grand-mère du père Camille HARAULT. En 1931, le puits s’est effondré entraînant tout le mécanisme. Devant la dangerosité de la réparation, il a été abandonné et comblé par sécurité.